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- Quatrième étape -
Les épreuves de la vie creusent et purifient la foi naissante de l’âme
« Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui à qui on voile la face… C’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. » Isaïe 53 v 4
La rencontre avec Dieu n’a rien enlevé à l’âpreté de vie, et plus encore l’âme s’étonne de cet échec de Dieu : « Seigneur où donc est ta justice ». C’est la contemplation du Christ en croix qui ouvre l’âme à un regard plus profond que les apparences, pour remonter à « La source du salut » : le cœur de Jésus transpercé.
Au moment où l’âme peine à voir l'œuvre de Dieu, la voici transportée devant de Christ en Croix, qui par-delà le temps et l’espace porte tous nos péchés, et, assumant toutes leurs absurdités les offre au Père en s’offrant lui-même. Et si l’absurdité du péché, de la souffrance et plus encore de la mort n’est pas supprimée, elle n’en demeure pas moins parfaitement vaincue. Il ne s’agit pas d’une victoire à la manière du monde, mais d’une victoire folle de la pureté de Dieu, faible, désarmée mais pleinement libre et aimante.
L’âme découvre alors que la présence du Christ est d’une fidélité absolue. Aussi peut-elle s’abandonner en prière au-delà de ce qu’elle peut comprendre, du fond de sa « Lumineuse nuit ».
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